Qui sommes nous

Depuis que je suis petite fille, je me suis mise à observer, écouter, faire des liens, … Je me demandais comment l’humain fonctionnait, pourquoi les mêmes évènements mettaient certaines personnes par terre alors que d’autres semblaient être assez solides pour rester debout. J’ai toujours eu l’intuition que ma tâche était de guérir.  photo11
Lors d’une conférence, j’ai entendu parler de C. G. Jung et des guérisons que le travail sur l’inconscient permettait. J’ai décidé d’entamer des études de psychologie ainsi qu’une psychanalyse jungienne avec un homme analyste. Lors de cette analyse, j’ai expérimenté qu’il y avait un processus de guérison à l’œuvre dans le psychisme: noter ses rêves, se laisser interroger par eux permet à un mouvement de se dessiner, à un ordre de se déployer. Cela prend du temps, mais avec de la patience, des blessures se guérissent, des changements surviennent.

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J’ai également fait une formation en thérapie familiale. Cela m’a ouvert de nouvelles portes : chercher, avec la famille, les ressources du système thérapeutique, mais surtout voir la personne comme une partie d’un tout familial. Le psychisme des uns et des autres est connecté : il y a des choses que l’on porte et qui finissent par devenir aussi les nôtres et dont on doit apprendre à se dégager… Il y a des positions que l’on induit chez notre partenaire et qui nous font souffrir, mais en changeant de position dans un couple, dans une famille, on amène également les relations avec l’autre à évoluer…

Par la suite, j’ai entamé une post-formation en thérapie de couple. Nous avons la chance de nous retrouver depuis 10 ans pour des journées de formation avec notre groupe initial afin d’observer les dynamiques de couple sous des éclairages renouvelés par l’expérience de chacun.
Toutes ces expériences se sont également nourries de ma vie familiale.

Après mes études de psychologie, je suis entrée dans une école d’analyse. J’y ai effectué un autre travail d’analyse jungienne chez une femme. D’autres thèmes ont pu être abordés, des portes se sont ouvertes et ma vocation de psychanalyste s’est confirmée.
Par la suite, soucieuse de m’ouvrir à d’autres courants analytiques, j’ai fait l’expérience d’une analyse chez un homme, analyste freudien. C’est un autre style de travail: il n’y a pas beaucoup de mots, juste un lieu sécurisant et une poignée de main chaleureuse qui permet de se sentir accompagné par quelqu’un qui est vigilant et qui nous offre une sécurité pour oser explorer notre monde intérieur.
Ces expériences ont forgé ma manière d’être thérapeute: difficile équilibre entre la guidance, la nécessité d’offrir un axe quand la personne est dans un déséquilibre trop angoissant et la présence bienveillante qui regarde, propose des liens quand la personne est assez solide pour aller à la rencontre d’elle même et laisser son processus se déployer.
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